Le changement, ce mal-aimé qui nous veut du bien.

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Le changement, une initiation déguisée

Chaque changement vient bousculer ce que l’on croyait solide, stable, parfois même immuable. Et pourtant, il suffit parfois d’un souffle, d’un imprévu, pour que tout vacille. C’est souvent à ce moment-là que nos résistances se réveillent, celles du détachement, du renoncement ou, soyons honnêtes, de la peur de ne plus pouvoir rien contrôler.

Mais… et si c’était justement cette traversée un peu chahutée qui nous ouvrait les portes de la croissance ?

Chaque changement est une initiation déguisée, il fissure nos illusions, écorne nos certitudes, et nous pousse à sortir d’une peau devenue parfois trop étroite. Oui, ça pique un peu, c’est le fameux pas…sage ! Mais derrière ce léger inconfort se cache toujours une naissance discrète, celle d’un être qui apprend à respirer autrement, plus vrai, plus vivant.

Et puis, avouons-le, sans mouvement, sans surprises, sans quelques secousses, la vie serait d’un ennui… mortel ! Le changement, au fond, c’est la preuve que la vie circule encore en nous. C’est un rappel à la joie, cette joie pure qui surgit quand on se rend compte qu’après le chaos, quelque chose en nous recommence à danser, à vibrer.

Accueillir le changement, c’est dire oui à la vitalité, à ce souffle qui nous traverse, nous décoiffe parfois, mais ravive toujours. Parce qu’en réalité, tout ce qui bouge, même dans la douleur, porte la promesse d’un renouveau. Et c’est souvent par nos fissures et nos brisures que passe la lumière — celle qui, tout doucement, patiemment, nous rend plus vastes, plus lumineux… et peut-être un peu plus joyeusement humains.

Tu n’as qu’une vie, alors traverse-la en réformateur du vivant, et non en gardien du passé. Les regrets sont de très mauvais compagnons, mais la joie, elle, sait toujours retrouver le chemin.

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