Quand le tumulte cesse, l'espace intérieur renaît
Lorsqu’on décide enfin que le tumulte de l’extérieur doit cesser de dicter nos mouvements intérieurs, lorsque nos pensées cessent de se bousculer pour être en permanence dans le « faire », quelque chose de plus vaste peut alors enfin émerger…
Ça peut être un souffle, un silence habité. Une intelligence plus douce, plus grande, qui ne vient pas de nous… mais qui nous traverse dans ces moments-là.
Une énergie créative pure, libre et vivante
Ce souffle, c’est notre énergie, une énergie créative pure. Pas celle qu’on force, qu’on programme, qu’on cherche à canaliser à tout prix. Mais celle qui s’invite quand nous sommes entièrement présents, ancrés, ouverts et enfin réceptifs.
C’est une énergie qui circule quand l’esprit finit par s’apaiser, quand l’être cesse de se contracter dans la peur, dans l’urgence des choses du quotidien ou dans le manque. Elle circule quand la paix intérieure devient notre fréquence normale et naturelle. Elle circule quand on revient au corps ici, dans la simplicité de l’instant.
Une joie organique et stable
Et avec elle, surgit la joie. Pas une joie bruyante, démonstrative. Mais une joie pure, organique, stable. La joie d’être vivant. La joie d’être en lien avec le Vivant. Une joie qui réveille la vitalité comme un feu doux sous la peau.
Dans cette vitalité, notre corps n’est plus un simple véhicule. Il devient un temple d’intelligence sensorielle. Un canal créatif. Une offrande. Il devient mouvement, élan, prière vivante.
Créer à partir de la paix
Et là, tout se transforme. Les idées surgissent avec plus de clarté. Les inspirations se posent sans effort. Les rêves prennent forme, non par ambition, mais par résonance.
C’est le Supramental qui agit à travers toi. Ce champ de conscience lumineux, au-delà du mental ordinaire, où tout est plus vaste, plus vrai, plus relié.
C’est lui qui éclaire nos intuitions, qui nous invite à créer à partir de la paix, et non des tensions. Créer devient alors un acte sacré. Une manière de célébrer la vie, de laisser passer ce qui veut naître à travers toi, sans forcer, sans prouver, sans te contracter.
Une invitation à l'abandon
Simplement en étant, en respirant, en laissant la joie faire le travail. Alors arrête-toi un instant. Sens. Respire consciemment.
Lâche l’idée de "devoir absolument faire". Et laisse l’énergie créative se faire en toi. Elle sait mieux que toi. Elle te mène là où ton âme a toujours su aller.
Tu n’as rien à forcer. Tu n’as qu’à t’abandonner au Vivant et incarner pleinement cette vérité silencieuse qui dit :
"Je suis déjà le canal. Je suis déjà l’œuvre. Je suis déjà la joie."