Vivre l’Âme or comme un Passage de Vie.

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Quand la Joie, la Vitalité et l’Alchimie de l’Âme Or éclairent le mystère du renouveau

Une invitation à regarder autrement…

Nous entrons dans un temps symbolique où la nature s’endort pour mieux renaître. C’est la saison où les voiles s’affinent, où la vie nous invite à ralentir, à revenir à ce qui est essentiel. Un temps d’alchimie, où tout ce qui se défait devient la matière première d’une transformation subtile. Le plomb des lourdeurs du passé se change en or de conscience.

Dans le silence de la terre, quelque chose d’invisible se prépare.

La mort, une présence initiatique

C’est un moment sacré, celui où la mort devient palpable, mais pas menaçante. Elle se fait présence, murmure, initiation. Elle nous invite simplement à la rejoindre dans sa danse, à comprendre qu’elle n’est pas la fin de la vie, mais sa respiration la plus profonde.

Chez les Bantous, on dit souvent « qu’on vit bien pour bien mourir. »

Une phrase bien simple, mais qui porte en elle une sagesse infinie. Elle nous rappelle que la mort n’est pas un accident, mais juste une continuité. Qu’elle reflète la qualité de notre vitalité, notre manière de respirer, d’aimer, de nous relier.

La mort, un feu alchimique au service du vivant

Vue à travers le regard du supramental, la mort n’est pas une fin, mais un processus d’évolution. C’est un feu intérieur qui dissout les formes rigides, les attachements, les illusions qui nous habitent pour permettre à la vie de circuler plus librement.

Ce feu agit en nous à chaque instant. Lorsqu'une croyance s’efface, quand une peur se dissout, quand une part de nous cède la place à une autre, nous vivons une petite mort.

Et dans ce dépouillement, quelque chose d’extraordinaire se produit, le plomb de nos résistances se transforme en or. D’or de conscience.

L’Âme Or, fruit de la transmutation intérieure

Cette transmutation intérieure est le cœur même de l’alchimie spirituelle. Elle donne naissance à ce que les sages appellent l’Âme Or, cette part de nous qui, à travers chaque mort symbolique, se purifie, s’affine, et rayonne davantage.

Là où le mental conditionné voit une fin, l’Âme Or reconnaît un passage. Elle sait que rien ne se perd, que tout se transforme, et que l’énergie de vie circule mieux quand elle n’est plus retenue.

La Joie et la Vitalité, des fruits de la transformation

Accueillir la mort, c’est aussi accueillir la vraie vitalité. Parce que là où quelque chose meurt, l’espace se libère pour un souffle nouveau. La mort allège, nettoie les excès, elle simplifie.

Et dans cette simplicité, la joie sans cause surgit. Une joie pure, légère, qui n’a besoin d’aucun prétexte. C’est la joie d’être vivant, tout simplement de sentir la vie circuler à travers soi sans entrave, comme une rivière claire après la pluie.

Vivre la mort, c’est donc choisir la vie en conscience. C’est oser se dépouiller pour renaître plus vrai, plus vibrant. C’est redonner au mot “vitalité” sa dimension sacrée, celle d’un accord profond entre le corps, l’âme et l’esprit.

La sagesse bantoue, mourir pour renaître à l’Âme Or

Dans la vision bantoue, la mort est un retour à la source, un passage vers l’invisible, une métamorphose naturelle du cycle du vivant. Celui qui vit dans la gratitude, la droiture et la joie prépare déjà sa mort. Il ne s’y oppose pas, il s'y relie avec humilité.

Cette sagesse nous enseigne que prendre soin de notre vitalité, c’est déjà honorer la mort. C’est nourrir le feu intérieur qui nous permettra, le moment venu, de traverser ce passage dans la paix et la sérénité.

Comme en alchimie, la vie devient alors une œuvre de transmutation. Chaque expérience, chaque deuil, chaque lâcher-prise est une étape du Grand Œuvre. Et peu à peu, à travers les flammes et les renaissances, l’Âme Or se révèle, éclatante, apaisée, intemporelle.

L’Âme Or, le fruit du passage

La mort n’est pas l’ennemie de la vie, elle en est même la gardienne. Elle veille à ce que tout circule, à ce que rien ne stagne, à ce que la vie reste vivante.

Elle nous murmure, « Tout change, et dans ce changement, tu es vivant. »

Alors, en cette saison où la nature s’endort pour mieux renaître, souviens-toi que la mort n’est pas l’ombre de la vie, elle en est la respiration secrète.

Et si tu l’acceptes avec confiance, tu découvriras ce secret alchimique qui dit que plus tu laisses mourir l’ancien, plus ton Âme devient Or.

Je t’invite à une authentique réflexion

Et toi, qu’es-tu prêt à laisser mourir aujourd’hui ? Une peur, une habitude, une image de toi pour laisser briller ton Âme Or ?

Quels espaces de ton être ont besoin d’être libérés pour que la joie et la vitalité reprennent leur juste place ?

Prends un moment pour respirer, ressentir, écouter. Parce que dans chaque silence, chaque fin, chaque transformation, la Vie t’invite à :

« Laisse mourir ce qui doit s’éteindre, pour enfin révéler l’or de ton Âme. »

Cet article a 2 commentaires

  1. Mballa eyala

    Bonjour ma vaillante et brillante coache notre vitrine tsinga mindié. Oui je suis en grâce pour cet enseignement ce rappel que nous sommes des mortels qu’el en soit ce que nous possédons, et surtout laisser parfois mourir notre orgueil personnel plein de vanité. Merci

  2. Kisito Alain mekok

    Ce n’est que de la pure expression de ce que nous sommes la joie et la vitalité sont partis intégre de nous en temps que être humain beaucoup de courage à toi dans ce combat de nous rappelle qui nous sommes

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